• Nathalie Charmeux est directrice de la Compagnie Les Contes du Magicien. Elle assure la régie lumière, la régie son et le bruitage en direct.
LE DÉCOR est de Claude Fontaine (alias Claude Charmeux).
Il m'a paru nécessaire que le décor, les deux cercueils, marque, dès l'ouverture du rideau, la différence de position sociale qui sépare Artémise et Babeth... Et pour ceux que le choix du bleu intrigue, outre que le noir paraissait peu «théâtral», surtout dans une comédie, même grinçante, je dirais que ce choix rappelle, en quelque sorte, les « bleus à I'âme » de nos deux héroïnes....
LA MUSIQUE
La musique qui accompagne le spectacle est tirée de la « Danse Macabre » de Camille Saint-Saëns, poème symphonique composé en 1874, d'après une œuvre éponyme de Henri Cazalis.
Minuit sonne. Satan va ouvrir le bal. La Mort apparaît, accorde son violon, et la ronde commence, presque furtivement au début, s'anime, semble s'apaiser et repart avec une rage accrue qui ne cessera qu'au chant du coq. Le sabbat se dissout avec le lever du jour. .. Voici l'extrait du poème qui accompagnait le programme lors de la création de la pièce musicale en 1874 :
Zig et zig et zag, la mort crie en cadence
Frappant une tombe avec son talon,
La mort à minuit joue un air de danse,
Zig et zig et zag, sur son violon.
Le vent d'hiver souffle, et la nuit est sombre,
Des gémissements sortent des tilleuls,
Les squelettes blancs vont à travers l'ombre
Courant et sautant sous leurs grands linceuls,
Zig et zig et zag, chacun se trémousse,
On entend claquer les os des danseurs
Mais pssit ! tout à coup, on quitte la ronde,
On se pousse, on fuit, le coq a chanté